Augmentation mammaire par prothèse à Paris
L’augmentation mammaire par prothèses est une intervention sûre et personnalisable permettant d’harmoniser la silhouette selon les souhaits de chaque patiente. Ce guide détaille les types d’implants disponibles, le déroulement de l’opération, les résultats attendus et les précautions à connaître.
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Comment augmenter la taille des seins ?
Pour une augmentation mammaire, on utilise en général des prothèses mammaires. Ce sont des poches en silicone qui peuvent être remplies de différents éléments : soit de l’eau stérile (sérum physiologique) (Image), soit du silicone liquide (gel de silicone) (Image). Seul le sérum physiologique était autorisé jusqu’en janvier 2001. Il existait alors deux types de prothèses : pré-remplies à volume fixe sans valve ; à volume variable, gonflables en per-opératoire, avec valve.
Le silicone a été introduit de nouveau, après une « suspension » de plus de 5 ans qui a permis d’obtenir des informations sur les risques et les complications qu’il pouvait occasionner. Les différentes études ont montré que le risque était faible sous surveillance régulière. En janvier 2001, le gel de silicone a donc été de nouveau autorisé en France comme partout en Europe. Les autres composants sont pour le moment interdits à l’implantation (hydrogel, huiles, acide hyaluronique, ...).
Une autre solution est actuellement de plus en plus utilisée chez les jeunes femmes : l'augmentation mammaire par lipofilling. Cette technique consiste à utiliser la propre graisse de la ptiente, qui est ensuite réinjectée après « purification » dans les seins en un ou deux interventions en fonction du volume désiré.
Découvrez notre article sur les résultats d'un lipofilling mammaire.
Quelle est la composition d'un implant mammaire ?
Toutes les prothèses sont en fait des « ballons » avec des enveloppes en silicone rigides, avec 3 à 7 épaisseurs, ce qui les rend très solides et très résistantes à la compression, aux chocs, à l’usure. Leur volume est soit fixe (sans valve de gonflage), soit variable (la prothèse est gonflée pendant sa mise en place à l’aide d’une valve).
(consultez également notre article sur la durée de vie d'une prothèse mammaire)
Où sera la prothèse mammaire ?
La prothèse peut se positionner derrière la glande ou derrière le muscle ; cela dépend des habitudes du chirurgien, mais surtout de la morphologie de la patiente. Les prothèses sont mises derrière la glande, en avant du muscle pectoral chez les femmes qui ont suffisamment de tissu de recouvrement (peau, glande, graisse) (Image) et plutôt en arrière du muscle chez les femmes plus minces avec moins de glande mammaire afin de protéger la prothèse (en rétro-pectoral). Cette dernière se sentira moins car elle sera plus profonde. On utilise de plus en plus un plan intermédiaire ou « dual plan ». La prothèse est alors positionnée sous le muscle en haut et en dedans et sous la glande pour la partie inférieure du sein.
Quelle prothèse mammaire choisir ?
Le choix d’une prothèse mammaire dépend de plusieurs caractéristiques comme le contenu, la forme et la surface de l'implant. Ces derniers influencent non seulement l’aspect visuel final, mais aussi le toucher, la tolérance par l’organisme et les modalités de surveillance à long terme.
Les implants mammaires en sérum physiologique
Les prothèses qui contiennent de l’eau stérile (sérum physiologique) ont un volume fixe ou variable selon les modèles. L’avantage est l’innocuité du liquide qui est absorbé rapidement et sans problème par l’organisme en cas de rupture de l’enveloppe. Les inconvénients sont un « toucher » plus ferme, des contours moins souples (vagues), un aspect plus rigide et des ruptures plus fréquentes.
Les prothèses mammaires en silicone
Les prothèses qui contiennent du silicone en gel ont un toucher plus souple,
des contours plus doux, un aspect moins rigide et des formes différentes et adaptées aux besoins. En revanche, elles imposent une surveillance régulière car elles ne doivent pas être laissées en place en cas de rupture (fuite de gel). L’utilisation du silicone en gel a été suspendu pendant plus de cinq ans pour étudier les « risques » de son utilisation.
En janvier 2001, après plusieurs études américaines rassurantes, leur utilisation est de nouveau autorisée sous couvert d’une surveillance régulière. Les risques sont minimes d’après les différentes études actuelles en notre possession.
Les autres prothèses : d’autres liquides ou gel sont soit existants, soit en cours d’expérimentation. Leur utilisation est pour le moment interdite en France jusqu’à la fin de ces études et la preuve de leur innocuité (gel protéinique, différentes huiles, ...).
Les prothèses mammaires rondes
Les implants mammaires ronds sont les plus utilisées, elles ont la forme d’un disque de même dimension dans tous les sens. Elles sont parfois à base large avec peu de projection, elles auront un rendu « plus naturelles ». Dans d’autres cas, elles seront très projetées afin de donner un décolleté très pigeonnant et de remplir fortement le soutien-gorge.
Les prothèses mammaires anatomiques
Les prothèses anatomiques sont plus épaisses en bas qu’en haut et parfois plus hautes que larges. Certains constructeurs proposent pour un seul volume jusqu’à neuf formes qui se veulent adaptées au mieux à chaque cas. Elles sont plutôt utilisées chez les patientes qui n’ont pas du tout de sein afin de leur donner l’aspect le plus naturel possible. Elles sont moins utilisées chez les femmes ayant des seins légèrement tombants car pour celles-ci, le but sera de remplir le décolleté.
Les implants mammaires mixtes
Enfin, les prothèses mixtes présentent une enveloppe périphérique en gel de silicone et un noyau gonflable à l’eau au milieu. Un petit réservoir latéral permet de régler le volume à distance de l’intervention (en consultation). Elles sont très peu utilisées en chirurgie esthétique, mais plutôt en reconstruction.
Les prothèses lisses, rugueuses ou micro-texturées
- Les prothèses avec une surface lisse sont les plus anciennes. Elles reviennent à la mode pour leur simplicité de production et leur solidité. Certains pensent qu’elles donnent peu de réaction inflammatoire et donc diminuent le risque de « coques péri-prothétiques ».
- Les surfaces rugueuses sont censées diminuer le risque de « coque » et améliorer la souplesse des prothèses, ce qui reste discuté !
- Les surfaces micro-texturées sont les plus utilisées actuellement. Il s’agit d’un compromis entre les surfaces lisses et les surfaces rugueuses, en donnant tous les avantages. Cette texture est fine et douce pour être mieux acceptée par l’organisme.
Augmentation mammaire par prothèse: Comment se passe l’intervention ?
Le plus souvent sous anesthésie générale, l’intervention dure environ 30 à 90 minutes. On utilise fréquemment des « gabarits » ou prothèses d’essai que l’on positionne après avoir préparé la loge en avant ou en arrière du muscle. La table d’opération peut se mettre en position assise pendant l’intervention, ce qui permet de confirmer que le volume choisi convient bien à la morphologie de la patiente et son désir discuté avec le chirurgien avant l’intervention. Puis, les prothèses définitives sont positionnées, le plus souvent avec un drain (tuyau siliconé) qui permet d’évacuer les sécrétions et les quelques gouttes de sang qui s’écoulent en post-opératoire. Après la fermeture des différents plans, un pansement modelant ou un soutien-gorge de maintien adapté sera mis en place.
Puis-je choisir la forme et le volume de mon augmentation mammaire ?
- La forme : elle est difficile à choisir malgré les différents types de prothèses qui peuvent la modifier légèrement. Cette forme dépend surtout de celle du sein pré-existant, tombant ou pas, avec beaucoup ou peu de glande, de forme conique ou sphérique, … En fait, la prothèse projette la glande en avant, augmente son volume et majore sa forme initiale, un peu comme chez les femmes enceintes.
- Le volume : on peut bien sûr le choisir mais il doit être adapté à la taille et à la morphologie de la patiente. Il ne faut pas mettre des implants mammaires trop gros pour éviter les complications liées à un trop gros volume mais aussi pour ne pas avoir un aspect « irréel » du sein avec prothèse. Il ne faut pas, non plus, mettre un volume trop petit, ce qui peut être regretté à posteriori par les patientes qui veulent minimiser leur acte en minimisant le volume. Souvent, après quelques mois et l’acceptation de l’intervention, les patientes peuvent le regretter et vouloir une autre intervention pour un volume supérieur. Il faut donc bien sûr en discuter avec son chirurgien pour un volume le plus adapté possible à la morphologie et au souhait de la patiente. On s’aidera de photos, de soutien-gorge, de taille de bonnet, … pour avoir la meilleure évaluation possible. Des outils informatiques sont aujourd’hui utilisés afin de montrer un avant-après à la patiente sur l’ordinateur, mais les résultats ne sont toujours pas tout à fait superposables.
Les suites opératoires d'une pose d'implants
Cette intervention est souvent douloureuse en post-opératoire, surtout si les prothèses sont en arrière du muscle pectoral. Cette douleur est importante pendant les 2 ou 3 premiers jours mais les calmants prescrits par l’équipe soignante permettent de passer confortablement ce moment. Après, la sensation est celle d’une tension, d’un gonflement mais tout à fait acceptable.
L’hospitalisation dure en général de 1 à 2 jours. Les drains sont retirés juste avant la sortie. Un soutien-gorge adapté est mis en place. La douche est possible dès la sortie et un simple pansement sec est mis en place (il n’est pas obligatoire).
Les cicatrices sont rouges entre 2 et 6 mois puis elles vont blanchir pendant un an. Il faut attendre au moins un an avant de les exposer au soleil. Pendant ce temps, il faut mettre un maillot ou un tee-shirt ou de l’écran total.
Il n’est pas nécessaire de mettre systématiquement une crème sur les cicatrices. On peut éventuellement mettre une pommade à la vitamine A (Jonctum, Avibon, …). Dans certains cas de cicatrices hypertrophiques, des pansements à base de silicone pourront être utilisés afin de les réduire. Sinon, on réalise des injections de corticoïdes dans les cicatrices.
Il vaut mieux prévoir quelques jours de repos après l’anesthésie générale et l’intervention. Cela permet de mieux récupérer et de ne pas avoir de fatigue résiduelle à distance de l’intervention.
Il faut attendre six à huit semaines pour reprendre une activité sportive, prendre un bain, aller à la piscine, au sauna, à la mer, ….
Une surveillance régulière en post-opératoire doit avoir lieu. Après un an, une surveillance annuelle au minimum est mise en place avec un examen clinique et éventuellement une échographie. Il faut également surveiller par l’examen et d’autres analyses l’apparition de kystes ou de tumeurs du sein. S’il existe une tumeur bénigne, le sein pourra être traité comme s’il n’y avait pas de prothèse. Si une tumeur maligne est découverte mais de petite taille, on peut parfois conserver les prothèses, sinon il faudra les retirer.
La taille des cicatrices après l'augmentation mammaire par prothèse
La taille de la cicatrice est comprise entre 3 et 5 centimètres. Elle peut être faite soit autour de l’aréole, à sa partie inférieure, à la limite des deux couleurs, soit sous les bras, soit dans le sillon sous mammaire. Cela dépend de la forme des seins, de la taille de la patiente et du désir de celle-ci. Parfois, on peut les mettre en place par des cicatrices déjà existantes (cicatrices sur le ventre) ou au cours d’une plastie abdominale. Certains utilisent des abords à distance comme le nombril à l’aide d’un tube injecteur mais ces techniques sont très peu utilisées car le risque de malposition est important.
Les éventuelles complications précoces
Ce sont celles de toute chirurgie : risque hématome (sans autour de la prothèse), de lymphocèle (liquide autour de la prothèse) ou d’infection. Il faudra, parfois, retirer les prothèses (moins de 1% des cas).
Prix d'une augmentation mammaire par prothèse
Le coût d'une augmentation mammaire par pose d’implants dépend du type d’intervention réalisée : qu’il s’agisse d’une chirurgie esthétique ou d’une chirurgie reconstructrice. Dans le cadre esthétique, le prix varie entre 5000€ et 6000€, tandis qu’une intervention à visée réparatrice est estimée entre 3000€ et 4000€.
Quels sont les facteurs qui influencent le prix d'une augmentation mammaire par prothèse ?
Voici les principaux facteurs qui influencent le prix d'une augmentation mammaire par prothèse :
- Le type d'intervention : s'il s'agit d'une chirurgie esthétique ou reconstructrice.
- Le type d'implant utilisé : implants ronds, anatomiques, à base de gel de silicone ou de sérum physiologique et la marque de la prothèse qui a un coût variable.
- Les honoraires du chirurgien esthétique : selon son expérience et la difficulté du geste opératoire.
- Les frais du bloc opératoire : anesthésie, séjour en hospitalisation et personnel médical.
- Le suivi médical post-opératoire.
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